Quoi ?
Ce dispositif permet de délivrer des « bons taxi » aux femmes victimes de violences
- qui n’ont pas de permis, voiture, ou réseau amical/familial
- qui ne peuvent pas emprunter les transports en commun car en état de choc pour à se rendre jusqu’au lieu d’hébergement (Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale, dispositif ALT, hôtel…).
- les femmes non mobiles qui habitent en zones rurales ou urbaines.
De manière exceptionnelle, pour les femmes (hébergées ou non) qui doivent aller à l’hôpital, au commissariat, à la gendarmerie, ou dans une association.
Il peut être utilisé lors des premiers jours de la mise à l’abri, lorsque la victime, en état de choc, n’est pas en mesure de se déplacer de manière autonome.
Pour qui ?
Le dispositif est destiné aux femmes victimes de violences.
Il peut s’agir de femmes
- qui préparent leur départ
- qui ont besoin de se rendre sur leur futur lieu d’hébergement
- qui sont hébergées (Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale, dispositif ALT, hôtel…)
Comment ?
La demande peut être faite directement par la personne qui appelle le 115
ou par des travailleurs sociaux, juristes, bénévoles associatif, policiers, gendarmes, professionnels de santé…
Pour activer le dispositif, la demande est faite auprès du Service Intégré d’Accueil et d’Orientation via l’appel au numéro 115.
- Lorsqu’un hébergement est proposé à une femme victime, une évaluation rapide de la mobilité de cette dernière est réalisée.
- Si la victime n’est pas en mesure de se rendre de manière autonome sur le lieu d’hébergement (sans permis, sans voiture, sans réseau amical/familial ou, le cas échéant, dans l’impossibilité d’emprunter les transports en commun car en état de choc), le dispositif est activé.
- Un « bon taxi » est alors délivré par le 115 à une compagnie de taxi contactée par le 115 chargée de transporter la victime.
- Il n’y a aucun frais à avancer.
- La procédure est la même pour les victimes qui ne relèvent pas d’un dispositif d’hébergement, il faut contacter le 115.Le besoin d’un bon taxi peut être directement formulé par la victime lorsqu’elle contacte le 115.